Bilan des risques

   Comme nous venons de le voir, le nucléaire n’est pas une activité anodine, et les risques existent. D’ailleurs, la sûreté nucléaire fait l’objet d’une attention toute particulière de la part de divers organismes : ministères de la santé, de l’environnement, et de l’industrie, comité interministériel de la sûreté nucléaire, l’organisation mondiale de la santé (OMS), le haut commissariat à l’énergie atomique, …. Et bien d’autres encore.
Ceux-ci légifèrent et gèrent ce problème en établissant des règles de sécurité et de protection des installations et des personnes, et en prenant des mesures de formation et d’information du public.

        Cependant, malgré tous ces inconvénients, il faut tout de même rappeler que la maîtrise de l’énergie nucléaire est un formidable progrès pour l’homme. Tout d’abord dans le domaine médical, où certaines matières radioactives permettent de soigner des cancers, ou bien encore dans le domaine de l’imagerie médicale qui utilise des rayonnement.
Le nucléaire permet également de réaliser des économies d’énergie considérable. En effet, 1 g d’uranium 235 dégage une énergie équivalente à 1600 litres de fuel. D’autre part, sur un plan environnemental, l’énergie nucléaire génère 110 fois moins de CO2 que le gaz et près de 240 fois moins de CO2 que le charbon par KwH d’électricité produite. Elle contribue ainsi à limiter le développement de l’effet de serre, provoqué par les émissions de CO2.
        Tout l’enjeu pour les générations à venir sera d’en maîtriser son utilisation de façon rationnelle en ayant sans cesse à l’esprit ses avantages, mais aussi ses inconvénients.